À Genève, les non-voyants n’ont plus droit à la carte de stationnement réservée aux personnes à mobilité réduite.

Privé de sa carte de stationnement, un aveugle de 72 ans s’insurge.


Pierre et Monique Muller ont été choqués de l’accueil qui leur a été réservé à l’Hôtel de police. Image: LUCIEN FORTUNATI

 

«À la police, on m’a dit: «Un aveugle n’est pas un handicapé!» Je me suis senti traité comme un moins que rien.» Âgé de 72 ans, Pierre Muller a perdu la vue il y a une trentaine d’années. À la fin du mois de juillet, il a voulu renouveler sa carte de stationnement pour handicapé. Celle qui permet notamment à son épouse, Monique, de garer leur voiture sur des places réservées aux handicapés. Mais à sa grande surprise, cette fois-ci, il n’y a rien eu à faire.

Le phénomène est assez nouveau. Même la faîtière genevoise des handicapés, la Fégaph, n’était pas au courant. «Lorsque je suis arrivé à l’Hôtel de police muni de mon rapport médical concernant la mobilité réduite en lien avec ma cécité, la préposée au guichet m’a demandé de patienter, enchaîne Pierre. Elle est allée voir son supérieur dans son bureau. C’est là que j’ai entendu cette phrase qui m’a humilié. Puis elle est revenue et m’a dit que les directives avaient changé et que je n’étais plus en droit de posséder cette carte, où figurent mon nom et ma photo.»

Besoin vital d’être accompagné

Pour le couple Muller, le coup est rude. «Je ne distingue que la clarté, et encore. C’est insuffisant pour me déplacer seul dans un endroit que je ne connais pas», poursuit cet ancien cadre de l’Hôpital.

«Mon mari ne fait pas 10 mètres sans assistance, relève Monique. D’où l’importance, quand je l’emmène quelque part, de pouvoir l’accompagner dès la sortie de voiture. Dans les transports publics, les aveugles sont considérés comme des handicapés. Dans les TPG, ils ne paient pas leur place et leur accompagnant non plus. Dans les trains, c’est presque la même chose, seul l’accompagnant ne paie pas. Alors pourquoi est-ce différent sur la route?»

Directive appliquée à la lettre

Les préposés de l’Hôtel de police, au Service de délivrance de documents au public, se seraient-ils fourvoyés en refusant d’accorder la carte de stationnement à Pierre Muller? Pas du tout. Ils n’ont fait qu’appliquer une directive de la Commission intercantonale de la circulation routière, que la police genevoise nous a fait parvenir. Elle date de 2015.

Que dit en substance ce texte qui s’appuie sur l’art. 20A de l’ordonnance fédérale sur la circulation routière? Que «le handicap moteur se manifeste par le fait que la personne handicapée ne peut (…) se déplacer à pied sur une distance ne dépassant pas 200 mètres environ, soit avec des moyens auxiliaires spéciaux, soit en étant accompagnée. Il s’agit là d’une mobilité réduite dont la cause peut être imputable à l’appareil moteur des jambes (handicap direct), au système respiratoire ou sanguin (handicap indirect).» Point final.

La police ajoute que les cartes de stationnement pour handicapé sont délivrées gratuitement à Genève, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres cantons.

Ils utilisent leur carte périmée

Et les non-voyants dans tout ça? En termes de mobilité réduite, la directive ne les considère pas comme des handicapés. D’où les propos, certes peu appropriés, du préposé de la police. Pourtant, dans d’autres cantons, on est plus souple, indique Jean-Luc Widmer, vice-président de la section genevoise de la Fédération suisse des aveugles (FSA). Après quelques recherches, il nous précise que «dans le canton de Vaud, par exemple, les aveugles et malvoyants peuvent bénéficier d’une carte de handicapé».

Alors que faire, en attendant que les choses bougent à Genève? «Nous continuons à utiliser notre carte, bien qu’elle soit désormais périmée, avouent les époux Muller. Nous risquons évidemment une amende, mais tant pis!»

Un petit espoir demeure

Il y a cependant un petit espoir. La FSA Genève précise en effet qu’un macaron de stationnement peut être délivré aux bénévoles de la FSA qui ont un véhicule destiné à accompagner les personnes âgées handicapées de la vue et qui ont de la peine à se déplacer. Ce qui semble bien être le cas de Pierre Muller…

(source de l’article TDG)

Trottoirs surélevés: Pas de «conflits» avec les cyclistes au détriment des personnes handicapées

L’embarquement et le débarquement à niveau dans les trams nécessite de rehausser les bords de trottoirs. Cela peut augmenter le risque d’accidents pour les cyclistes. Dans sa récente réponse à une interpellation, le Conseil fédéral souligne qu’il ne doit pas en résulter de conséquences sur la mise en œuvre de la loi sur l’égalité des personnes handicapées.

Résumé de l’interpellation déposée le 11.06.2018 au Conseil national par Eymann Christoph Groupe libéral-radical Parti libéral démocrate.

La loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand) exige l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées. Son application concerne entre autres l’accessibilité des transports publics.

A de nombreux arrêts de tram, le trottoir a été surélevé sur toute la longueur de l’arrêt pour qu’il soit à la même hauteur que le plancher du tram, ce qui facilite l’accès au véhicule. Cet aménagement entraîne cependant des inconvénients pour les cyclistes et les piétons. En effet, le bord de ces trottoirs est si haut qu’on peut le heurter avec les pédales de vélo. Il y a d’ailleurs déjà eu plusieurs graves accidents. De plus, l’espace entre le rail et le trottoir est trop étroit pour y circuler à vélo, et se rabattre sur la surface entre les deux rails est dangereux, surtout lorsque la chaussée est mouillée. Enfin, pour les piétons, ces trottoirs surélevés sont inhabituellement hauts, ce qui a déjà provoqué des chutes et des blessures.

Il est incontestable qu’une amélioration de la mobilité des personnes handicapées est nécessaire. Les « effets secondaires » qu’elle engendre fréquemment aujourd’hui devraient toutefois être limités le plus possible.

Il est possible de remplir le mandat fixé par la LHand en rehaussant le trottoir uniquement à la hauteur de la porte aménagée pour les personnes handicapées, et non sur toute la longueur de l’arrêt. De cette manière, le risque d’accidents pour les piétons et les cyclistes serait réduit.

Je prie le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes:

1. Serait-il autorisé de garantir l’accès de plain-pied non pas sur toute la longueur de l’arrêt, mais uniquement à la hauteur de la porte aménagée pour les handicapés?

2. Tous les arrêts de tram doivent-ils offrir un accès de plain-pied, y compris ceux qui se trouvent à une courte distance d’un arrêt où l’accès au tram est aménagé pour les handicapés?

3. Le Conseil fédéral considère-t-il également que les trottoirs rehaussés représentent un danger pour les cyclistes et les piétons?

Réponse du Conseil fédéral du 22.08.2018

1./3. Le Conseil fédéral est conscient que l’aménagement d’arrêts de trams donne lieu à un conflit d’objectifs entre les besoins des personnes à mobilité réduite et ceux des cyclistes. En 2010, la section bernoise de l’association faîtière ProVelo, avec le concours de l’Office fédéral des routes, a réalisé une enquête par rapport à l’impression subjective des cyclistes vis-à-vis des arrêts de tram dont la hauteur des quais permet aux personnes en chaise roulante d’accéder aux véhicules de manière autonome. Conclusion de cette enquête : bien que les cyclistes se sentent mal à l’aise à cause du risque potentiel de toucher le bord du quai avec la pédale, ils se sentent tout autant insécurisés quand de nombreuses personnes attendent sur le quai et peuvent soudainement pénétrer sur la voie. Les arrêts des transports publics sont, indépendamment de la hauteur des trottoirs, des lieux où tous les usagers des transports doivent se montrer particulièrement prudents. Si les besoins en sécurité des cyclistes priment l’intérêt des personnes à mobilité réduite de disposer d’une possibilité d’embarquement/débarquement autonome à plusieurs portes du véhicule, il est possible de réaliser des rehaussements partiels au lieu de rehaussements sur toute la longueur du quai.

2. En principe, chaque arrêt de tram doit répondre aux conditions d’infrastructure permettant un embarquement de plain-pied sur au moins un accès par rame de tramway. En fonction de l’effort économique, des intérêts opérationnels, des préoccupations de sécurité des transports ou de la protection du patrimoine culturel et selon les avantages escomptés pour les personnes vivant avec un handicap, il est possible de procéder à des dérogations. Dans ce cas, l’entreprise de transport doit proposer une solution de remplacement adéquate. Conformément à l’ordonnance sur les aménagements visant à assurer l’accès des personnes handicapées aux transports publics (OTHand, RS 151.34), cette solution de remplacement doit être mise en œuvre par l’intermédiaire du personnel de l’entreprise.

Source: Parlament.ch

Numérisation et intégration sur le marché du travail: le Conseil fédéral juge inutile d’envisager d’autres mesures

Dans sa réponse à l’interpellation «Comment la numérisation encourage-t-elle l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail», le Conseil fédéral a estimé qu’il n’était pas nécessaire de prendre d’autres mesures.

La numérisation offre des opportunités, notamment aussi en termes de promotion de l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail. La conseillère PDC Géraldine Marchand-Balet souhaitait savoir dans son interpellation quelles mesures, liées à la numérisation, sont prises par le Conseil fédéral pour tirer profit des chances offertes par la numérisation, compte tenu des inégalités subies par les personnes handicapées sur le marché du travail.

Le Conseil fédéral ne juge momentanément pas utile d’envisager d’autres mesures. Il renvoie notamment au rapport répondant au postulat d’Inclusion Handicap de sa présidente Pascale Bruderer «Environnement de travail inclusif à l’ère de la numérisation» qui devrait être disponible à la fin du premier semestre 2019. Ce rapport prévoit de déterminer le potentiel de la numérisation pour les personnes concernées et de préciser quelles conditions sont nécessaires afin d’exploiter ce potentiel. Le Conseil fédéral renvoie en outre au rapport relatif à la politique en faveur des personnes handicapées, rapport qui souligne l’importance de la numérisation et qui prévoit des mesures concrètes.

Résumé de l’interpellation (non encore traitée au conseil) déposée le 04.06.2018 au Conseil national par Marchand-Balet Géraldine Groupe PDC Parti démocrate-chrétien suisse

L’un des quatre objectifs de la « Stratégie numérique Suisse » est l’égalité des chances. Et, l’une des principales inégalités qui frappent les personnes handicapées est leur intégration sur le marché du travail.

Ainsi, il est évident que la numérisation est une opportunité unique pour faciliter cette intégration. La numérisation a une empreinte sociétale non négligeable. Elle doit donc impérativement être perçue comme une opportunité dans la lutte contre les inégalités et booster l’égalité des chances pour les personnes handicapées sur le marché du travail.

Quelles mesures, liées à la numérisation, sont prises par le Conseil fédéral pour encourager l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail?

En 2016, le Conseil fédéral a adopté la stratégie  » Suisse numérique  » (FF 2016 3801), qui vise à exploiter les possibilités offertes par la numérisation dans tous les domaines de la vie. La stratégie mise sur une étroite collaboration et un dialogue approfondi entre les différents acteurs concernés. L’égalité des chances et la participation de tous à la vie en société font partie de ses principaux objectifs. La stratégie sera mise à jour au cours du 2e semestre 2018.

Dans son rapport sur les principales conditions-cadre pour l’économie numérique du 11 janvier 2017, le Conseil fédéral dresse un état des lieux dans chaque domaine primordial pour l’économie numérique. Le 8 novembre 2017, il a publié un deuxième rapport qui analyse plus en détail les effets de la numérisation sur le marché du travail. Intitulé  » Conséquences de la numérisation sur l’emploi et les conditions de travail : opportunités et risques « , ce rapport répond aux postulats 15.3854 Reynard  » Automatisation. Risques et opportunités  » et 17.3222 Derder  » Economie numérique. Identifier les emplois de demain et la manière de stimuler leur émergence en Suisse « .

Le DFI (BFEH) élabore actuellement un troisième rapport pour examiner plus précisément les opportunités et les risques que présente l’essor de la numérisation et de l’automatisation pour l’inclusion des personnes en situation de handicap. Ce rapport doit répondre au postulat 16.4169 Bruderer Wyss  » Environnement de travail inclusif à l’ère de la numérisation « , adopté par le Conseil des Etats le 7 mars 2017, en abordant les questions suivantes : quels sont les effets de la numérisation sur la situation et les perspectives des personnes en situation de handicap ? Quel potentiel cela représente-t-il pour ces personnes et pour l’économie ? Quelles sont les conditions à mettre en place pour encourager l’autonomie et l’indépendance (financière) ? Quels sont les risques à éviter ? Et, enfin, comment mieux ajuster l’offre et la demande sur le marché du travail tout en garantissant la protection des données ? Le rapport devrait être disponible à la fin du 1er semestre 2019.

Par ailleurs, le rapport du Conseil fédéral sur la politique en faveur des personnes handicapées du 9 mai 2018 souligne l’importance de la numérisation en général et pour l’intégration professionnelle des personnes avec handicap en particulier. Les mesures concrètes qui y sont prévues sont aussi bénéfiques dans ce domaine. C’est notamment le cas de la décision de maintenir le service E-Accessibility du BFEG, qui se penche sur les questions d’accessibilité numérique en lien avec la politique en faveur des personnes handicapées, mais aussi des mesures visant à encourager la production d’informations dans des formats accessibles.

Le numérique est également mis à profit dans le domaine de la formation professionnelle de base et de la formation continue. Les médias numériques sont par exemple utilisés pour éliminer des inégalités (au sens de l’art. 3, let. c, de la loi fédérale sur la formation professionnelle, LFPr). Par ailleurs, la Confédération encourage l’acquisition de compétences de base, dont l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Dans le domaine du travail, cet encouragement repose sur l’art. 55 LFPr et, dans le domaine de la formation continue, sur les art. 8 et 13 ss. de la loi fédérale sur la formation continue (LFCo).

Source: Inclusion handicap/Parlament.ch

L’autre regard de Sonja

Sonja Desclouds ne sort presque jamais sans Ellia son labrador de 6 ans. Sonja est non voyante et Ellia est son chien guide, qu’elle a formé elle-même. Car depuis plus de 15 ans cette Genevoise a mis en place une méthode de formation de chiens pour et par les personnes en situation de handicap visuel ou moteur.

Avec son association l’Autre regard, elle a aidé à former une vingtaine de chiens. Avec un postulat simple : c’est la personne en situation de handicap qui éduque son propre chien et vit avec lui tout au long de sa vie.

L’association l’Autre regard fonctionne bénévolement grâce à l’engagement de Sonja et de deux autres formateurs. C’est aujourd’hui le seul organisme à proposer cette méthode en Suisse.

Reportage de Delphine Palma pour le Léman Bleu
(Cliquez sur l’image pour écouter ou voir la vidéo)

Nightingale Project – Canne en Ville – autour de Genève

Un spectacle avec des personnes mal-voyantes et des danseurs de l’association Nightingale Project s’est déroulé ce dimanche 24 juin 2019 entre 12h30 et 15h15 à la Promenade Saint-Antoine à Genève, dans le cadre de la fête de la musique.

Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo (malheureusement pas en audiodescription)


Nightingale Project est une association à but non lucratif dont la mission s’articule autour de trois axes :

Création de spectacles

Avec danseurs amateurs et professionnels. Partages entre danseurs d’horizons variés et de différentes conditions. Chorégraphies néo-classique et contemporaines visant à émouvoir le spectateur et à l’amener à sur diverses problématiques actuelles.

Danser sans voir

Amener voyants et non-voyants à danser sans le support de la vue, dans une approche basée sur les sensations. Chorégraphies dansées par des personnes aveugles et malvoyantes. Spectacles de sensibilisation afin d’amener le public à prendre d’avantage en considération les besoins des malvoyants et le rendre attentif au fait que l’on peut danser indépendamment de sa vue.

Échanges et partages

Entre danseurs et musiciens. Concerts-spectacles mis en scène ou improvisés dans des lieux inhabituels, créant ainsi des rencontres avec le public dans une démarche singulière, participative et inclusive.

Lien vers le site de l’association Nightingale Project

Invitation à découvrir le stand-up paddle

Vous aimez la glisse en hiver et le sport aquatique l’été ?

Alors rejoignez nous sur le lac Léman à Versoix pour découvrir le stand-up paddle. C’est un sport parfaitement adapté aux malvoyants et aux aveugles. Vous serez encadrés par deux charmantes monitrices.

Date: samedi 07 juillet 2018

Lieu de l’activité: plage de la Bécassière à Versoix (Genève)

Lieu de rendez-vous: 07h15 hall central gare de Lausanne ou dans le hall de la gare Cornavin à 8h30

Heure de départ de Lausanne: 07h42 direction Genève (voie 4)

Plus une minute à perdre, inscrivez-vous vite au 079 235 93 29 ou par mail v.tourel@bluewin.ch

Je me réjouis de vous retrouver tout prochainement.

Bien amicalement

Vincent Tourel

Information du Secrétariat Romand / Cours de la FSA

Mesdames et Messieurs, Chers membres,

Voici les prochains cours qui ont des places encore disponibles.

Cours en bloc:

  • 2 septembre au 9 septembre, Histoire de l’art et peinture – session d’automne, La Lenk
    Délai d’inscription jusqu’au 25 juin, reste 2 places
  • 23 septembre au 29 septembre, Danses traditionnelles de divers pays, Sornetan
    Délai d’inscription jusqu’au 25 juin, reste 2 places
  • 30 septembre au 6 octobre, Remise en forme et bien-être – session d’automne, Delémont
    Délai d’inscription jusqu’au 25 juin, reste 4 places
  • 16 octobre au 18 octobre, Venez jouer au Céci-foot, Macolin
    Délai d’inscription jusqu’au 24 août

Cours journalier :

  • 12 septembre au 26 septembre, 3 mercredis matins, Utiliser les huiles essentielles, Lausanne
    Délai d’inscription jusqu’au 23 juillet, reste 2 places
  • 15 septembre, Votre image professionnelle, Lausanne
    Délai d’inscription 10 août
  • 22 septembre, Cuisine « made in USA », Villars s/Glâne
    Délai d’inscription 17 août

Hors programme:

  • Atelier Mode, les tendances automne-hiver 2018, Genève
    Délai d’inscription 15 août

Je me réjouis de votre inscription.
Meilleures salutations

Solenn Beck
Responsable des cours romands
Téléphone 031 390 88 27
cours@sbv-fsa.ch

N’hésitez pas à me joindre pour plus d’information ou à surfer sur le site de la FSA dont voici le lien : Des cours intéressants et enrichissants | SBV-FSA

Les mots du président dans le journal des membres

«Faire avec ce que l’on a plutôt qu’avec ce qu’on aimerait avoir» est une des devises qui m’accompagne. Après six ans au comité, j’ai pris la présidence de la section genevoise et observe l’évolution de nos membres, de notre fédération, de la médecine, avec ce constat: la vie est plus forte que les épreuves qu’elle nous réserve.

Je dois probablement cette faculté d’adaptation à ma nature profonde et aussi à la vie qui ne m’a pas épargné. Dans mon métier de paysagiste j’ai pu faire corps avec la nature, l’observer et prendre soin du «vivant», fût-il malade ou s’approchant de l’échéance inéluctable.

Cette envie de vivre, c’est aussi chez nos membres comme une fureur de voir qui est le titre du documentaire remarquable à lire dans ce « Clin d’œil », mais aussi au travers du premier œil bionique de Suisse, implanté il y a précisément 10 ans à un des membres de notre section. Ce numéro questionne la fonction et le sens de la vision mais aussi le risque émotionnel ou technique que nous sommes prêts, ou pas, à investir pour… voir mieux!

Il en va ainsi des thérapies géniques, des électrostimulations ou de ces dons d’organe qui sauvent des vies. Dans le cas des greffes de cornée, c’est bien la préservation d’une qualité de vie sociale qui se joue et avec le Dr Philippe Eckert je vous recommande de remplir votre carte de donneur.

La vie, c’est aussi des échecs ou une confrontation à la finitude, comme vécue lors de la soirée d’adieu à l’hôtel Solsana ou avec la fermeture du service de consultation de Bienne. Mais la vie est plus forte et des initiatives individuelles ou collectives nous permettent d’envisager un autre avenir, comme «Chez Louis» à Bienne pour la mise à disposition des moyens auxiliaires.

L’espoir se nourrit des actions, des envies de rencontres avec le grand public. Le meilleur exemple en est la maquette haptique du Palais fédéral remise solennellement au ministre Ueli Maurer, qui la voit comme «une aspiration à l’intégration». Ces espoirs sont un des moteurs de cette mère de famille menacée de cécité rampante et surtout un plaidoyer pour le renforcement de la défense des intérêts dans nos régions.

Je vous souhaite une agréable lecture de ce « Clin d’oeil ».

Laurent Castioni, président de la section genevoise


Lien vers le journal des membres « Clin d’oeil »

Markus Schefer élu au Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU

Le 12 juin 2018, la Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) a élu à New York neuf nouveaux membres du Comité des droits des personnes handicapées. Dès 2019, la Suisse sera représentée pour la première fois dans ce comité grâce à l’élection de Markus Schefer.

 

Markus Schefer est professeur de droit public et administratif à l’Université de Bâle. Expert reconnu en matière de droits humains et de droits fondamentaux, il est également spécialisé dans les questions liées aux droits des personnes handicapées. Parallèlement à ses activités académiques, il a acquis une solide expérience pratique dans la manière de concrétiser l’égalité des personnes avec handicap.

Le Comité des droits des personnes handicapées est un organe institué par la CDPH, à laquelle la Suisse a adhéré en 2014. Composé de 18 experts, ce comité est chargé de surveiller l’application de la convention et de la développer. Il examine notamment les rapports présentés par les États parties sur l’avancement des mesures prises pour remplir leurs obligations.

La Suisse a soutenu la candidature de Markus Schefer. Avec ses compétences juridiques et son expérience du terrain, ce dernier a toutes les cartes en main pour contribuer, dans le cadre du comité, à développer et renforcer de manière cohérente les droits des personnes handicapées dans le contexte des droits humains. La Suisse en profitera aussi, puisque le Conseil fédéral vient de décider, le 9 mai dernier, de renforcer sa politique en la matière.

Source : Conseil fédéral
Communiqué de presse du 12.06.2018

L’application qui permet d’allier plaisir et charité

Les personnes aveugles ne peuvent pas voir ce qui se passe sur un terrain de football. Elles doivent s’en remettre à la description qui leur est faite des actions et phases de jeu. Voilà exactement ce que propose Radio Blind Power, la radio suisse intégrant les personnes aveugles et malvoyantes. À l’occasion du championnat du monde de football, une application permet de faire don d’un franc pour des projets d’inclusion et de s’amuser. Les dons sont versés à Radio Blind Power et à la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA.

Le don « à un franc » qui aide et fait plaisir

Le Lions Clubs Suisse-Liechtenstein a développé un nouvel outil pour récolter des dons : l’application Digital Charity. Elle permet de former des communautés de paris avec des collègues de travail, des amis et des membres de la famille et parallèlement de faire don d’un franc à Radio Blind Power et à la fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA. L’application est disponible gratuitement pour téléchargement sur l’App store d’Apple (pour iOS) et sur le Play Store de Google (pour Android).

 

Qu’est-ce que l’application Digital Charity ?

Pour parier entre collègues, amis ou membres de la famille, il n’est plus nécessaire de créer des fiches volantes : tout peut être réalisé simplement par une application. L’application est facile à utiliser et à comprendre. Pour ce faire, une équipe de développeurs engagés de DXC Technology s’est assurée que l’application réponde aux exigences des Lions en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein. DXC est le fruit de la fusion de CSC et du secteur Enterprise Services de Hewlett Packard Enterprise. Elle peut se targuer d’une riche expérience en matière d’innovation, de service et de valeur.

Autre avantage, les personnes se chargeant de l’audiodescription des matchs de football donnent des suggestions aux utilisatrices et utilisateurs de l’application avant les matchs. Radio Blind Power souhaite en effet que toutes et tous aient du plaisir à pronostiquer les résultats.

Ce projet-pilote, lancé à l’occasion du championnat du monde de football 2018, permet aux Lions Suisse-Liechtenstein de rassembler de premières expériences et, naturellement, de générer le plus de dons possible. Cette action est soutenue par MD 102, le Lions Club Erlinsburg, ainsi que le Swiss Alps Cyber Lions Club.

Liens de téléchargement de l’application Digital Charity

Lire le communiqué de presse