Non à No Billag, une initiative à l’encontre de la solidarité!

Berne, le 31 janvier 2018. La Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA rejette l’initiative No Billag. Si cette revendication populaire est acceptée, 325 000 personnes aveugles ou malvoyantes perdront leur information télévisée avec audiodescription.

Des programmes télévisés dotés d’une bande-son séparée existent spécialement pour les téléspectateurs aveugles ou malvoyants. Une voix décrit les détails visuels indispensables à la compréhension de l’information diffusée ou de l’action en cours. Ce service permet aux personnes aveugles et malvoyantes de profiter de certaines émissions télévisées, citons par exemple l’émission documentaire REGA 1414 de la Radio et Télévision Suisse (RTS).

L’acceptation de l’initiative No Billag entraînerait la disparition brutale de l’offre actuelle d’émissions audiodécrites. En lançant leur action contre la SSR, les initiants n’ont certainement pensé à aucun moment aux téléspectateurs aveugles et malvoyants. Avec l’aide des associations de défense des handicapés, la SSR n’a cessé de développer ses prestations en allemand, en français, en italien et en romanche pour les personnes concernées. Elle s’est d’ailleurs engagée à rendre accessible en particulier les émissions des premières chaînes entre 18h00 et 22h30 (prime time) au plus grand nombre de personnes aveugles ou malvoyantes.

La FSA est l’organisation nationale d’entraide consacrée au handicap de la vue. Elle épaule depuis 1911 les personnes aveugles et malvoyantes afin qu’elles puissent mener une vie autonome et harmonieuse dans le monde du travail et au sein de la société. Pour y parvenir, la FSA mise sur le conseil, la formation et la promotion des technologies novatrices ainsi que sur l’information et la sensibilisation du public.

Contact :

Olivier Maridor
Défense des intérêts
olivier.maridor@sbv-fsa.ch
076 375 30 75
sbv-fsa.ch

Ingvar Kamprad, fondateur d’IKEA et généreux mécène de la Fondation Asile des aveugles est décédé

Ingvar Feodor Kamprad, fondateur d’IKEA, est décédé samedi à l’âge de 91 ans, des suites d’une courte maladie, a indiqué le géant suédois de l’ameublement dans un communiqué.

L’entrepreneur était l’un des hommes les plus riches du monde.

Ingvar Kamprad est né en 1926 dans le Småland et avait fondé Ikea à 17 ans. Son empire emploie aujourd’hui 190’000 personnes dans le monde et génère un chiffre d’affaires annuel de 38 milliards d’euros (35,5 milliards de francs).

Généreux mécène, il avait gratifié en 2012, La Fondation Asile des aveugles d’un don de 10 millions de francs suisses. Ce fond est destinée exclusivement à financer des activités en faveur des enfants atteints dans leur santé visuelle. Les revenus du capital initial provenant de cette donation servent à des projets visant à faciliter l’intégration des enfants dans la société, mais aussi leur autonomie, la réadaptation ou la rééducation, leur accès aux soins, à l’éducation, à des activités sportives ou culturelles ou toute autre activité leur permettant de surmonter leur handicap, d’améliorer leur bien-être, leur développement et leur indépendance.

Sensible au handicap très lourd que les enfants aveugles ou malvoyants doivent surmonter, M. Ingvar Kamprad avait souhaité doter la Fondation Asile des aveugles d’un fonds destiné exclusivement à leur venir en aide. Il souhaitait par-là s’assurer que ces enfants ne seront pas exclus de notre société et que des moyens appropriés seront mis à leur disposition pour leur permettre de développer leur autonomie et de surmonter leur handicap autant que faire se peut. Ce fonds complètent harmonieusement le soutien à la socialisation, l’éducation et la scolarisation de ces enfants assurés par la Fondation Asile des aveugles au travers du centre pédagogique pour élèves handicapés de la vue (CPHV).

Le Fonds Ingvar Kamprad est géré et administré par un Comité de quatre membres (deux désignés par le Conseil de la Fondation Asile des aveugles, deux représentants de M. Kamprad) qui s’occupent de sa gestion et de l’attribution des revenus disponibles.

Le Fonds Ingvar Kamprad soutient plusieurs projets développés par le CPHV qui ne peuvent bénéficier de fonds publics. Une attention spécifique est portée aux familles afin de les aider à favoriser le développement de l’autonomie de leur enfant aveugle ou malvoyant. Développés sur quatre axes principaux, ces projets sont destinés aux enfants dont le handicap visuel n’est pas pris en compte par les dispositifs actuellement en place ou dont les besoins ne sont que partiellement satisfaits :

  • Dépister systématiquement et apporter un soutien aux enfants dont la déficience visuelle n’est pas diagnostiquée (notamment des enfants et jeunes multi ou poly-handicapés ou en situation précaire) et soutenir les professionnels et les familles qui les accompagnent sur leurs lieux de vie (mise sur pied d’une formation et d’un coaching);
  • Accompagnement des élèves intégrés à l’école ordinaire en Suisse Romande afin qu’ils acquièrent des compétences en matière d’autonomie journalière par l’intervention de spécialistes en basse vision (par exemple week-ends ou camps de réadaptation permettant aux jeunes d’apprendre à s’organiser dans la vie quotidienne et à découvrir les ressources qui peuvent leur faciliter la vie);
  • Création d’un « parc de matériel et de moyens auxiliaires » (loupes, monoculaires, agrandisseurs, GPS, ordinateurs avec ligne braille, par exemple) et soutien à son utilisation;
  • Offrir des structures d’accompagnement aux jeunes ayant achevé leur scolarité obligatoire et qui ont encore besoin d’un « coup de pouce » pour démarrer leur vie professionnelle ou d’un encadrement socio-professionnel adapté.

En 2006 il avait également fait un don d’un demi-million de francs à l’École cantonale d’art de Lausanne pour construire un amphithéâtre.

Voir ou écouter l’émission Pardonnez-moi de la RTS du 25 mars 2006

La surveillance des assurés nécessitera l’autorisation d’un juge

La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national entend fixer des règles plus claires pour la surveillance des assurés. A l’instar du Conseil des États, elle compte permettre l’usage de traceurs GPS. En revanche, elle propose que la surveillance doive toujours être autorisée par un juge.

La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) a entamé l’examen du projet relatif à l’initiative parlementaire «Base légale pour la surveillance des assurés» (CSSS-E; 16.479 é). Dans un arrêt qu’elle a rendu à l’automne 2016, la Cour européenne des droits de l’homme déplorait l’absence d’une base légale précise et détaillée régissant la surveillance des assurés en Suisse. Les assureurs-accidents et l’assurance-invalidité ont dès lors mis fin à la surveillance de leurs assurés. Afin que ce type de surveillance puisse reprendre sans tarder, la commission a décidé, par 18 voix contre 7, d’entrer en matière sur le projet que le Conseil des Etats avait adopté à la session d’hiver 2017. Une minorité s’oppose à l’insertion de l’article relatif à cette surveillance dans la loi fédérale sur la partie générale du droit des assurances sociales, au motif que de telles atteintes à la sphère privée de personnes vulnérables devraient être régies par le code de procédure pénale.

La CSSS-N a procédé à des auditions afin d’éclaircir diverses questions relevant de la pratique et des droits fondamentaux. Dans le cadre de la discussion par article, elle présente notamment à son conseil les propositions suivantes: la surveillance peut reposer non seulement sur des enregistrements visuels et sonores, mais aussi sur des instruments techniques permettant de localiser une personne (traceurs GPS). Par 16 voix contre 9, la commission s’est ralliée au point de vue du Conseil des Etats, estimant que les traceurs GPS améliorent l’efficacité de la surveillance; quels que soient les instruments utilisés pour la surveillance, celle-ci doit toujours être autorisée par un juge du tribunal cantonal des assurances compétent (12 voix contre 8 et 4 abstentions). Pour sa part, le Conseil des Etats considère que seul l’usage de traceurs GPS nécessite l’autorisation d’un juge; par 17 voix contre 7, la commission a refusé de limiter la surveillance à des lieux librement accessibles, comme les rues ou les parcs. Comme le Conseil des Etats, elle veut que la surveillance puisse être effectuée aussi dans des lieux visibles depuis un lieu librement accessible, par exemple un balcon.

La commission souhaite achever la discussion par article du projet à sa prochaine séance, afin que le Conseil national puisse l’examiner à la session de printemps.

La commission a poursuivi l’examen du projet de réforme des prestations complémentaires (16.065 é). Elle a mené un nouveau débat approfondi au sujet du soutien au logement protégé. Finalement, elle a décidé, par 13 voix contre 8 et 3 abstentions, de proposer le modèle auquel elle avait déjà apporté son soutien précédemment. Concrètement, les bénéficiaires de rentes de vieillesse ayant droit à une allocation pour une impotence de faible degré doivent pouvoir, lors du calcul des PC pour un logement protégé, demander un supplément annuel pour frais de logement pouvant aller jusqu’à 15 000 francs pour les personnes seules et 22 500 pour les couples (art. 10, al. 1, let. b). La commission a également abordé la question de l’utilisation de la fortune (art. 11a, al. 3), mais n’a pas encore pris de décision à ce sujet. Elle poursuivra ses travaux à sa prochaine séance, qui aura lieu en février 2018.

Source: Le Parlement suisse Communiqué de presse du vendredi 26 janvier 2018

No Billag / Non No Billag : ce qu’il faut savoir, ou pas…

Dans la bataille médiatique ou tous les coups sont permis avant la votation du 4 mars 2018 les parties pour ou contre l’initiative s’expriment à grand renfort d’arguments, au travers de leur site internet.

D’un côté il y a No Billag – C’est-à-dire: OUI à la suppression des redevances radio et télévision (Suppression des redevances Billag)

Site officiel de No Billag

avec ses buts:
Plus de liberté de choix
Soulager les entreprises, les employés et les consommateurs
Booster l’économie réelle

et ses arguments…

Chaque personne connaît ses besoins et préférences mieux qu’autrui et sait, de fait, comment dépenser son argent, durement gagné. En forçant tout ménage à payer plus de 450.- CHF chaque année pour une redevance radio et télévision, on porte atteinte à sondroit à l’ autodétermination. Ce qui entraîne une détérioration de sa qualité de vie. La suppression des redevances radio et télévision conduirait à une plus grande liberté de choix et une amélioration de la qualité de vie des citoyens.


et de l’autre Non à l’initiative No Billag

Site officiel de Non à No Billag

avec ses avis sur l’initiative
La redevance, c’est moins cher!
No Billag trompe le public!
No Billag ne fait que des perdants!

et ses arguments…

Si la Suisse devait accepter l’initiative « No Billag », les principaux perdants seraient les auditeurs et téléspectateurs. Ils devront payer plus cher que la redevance pour avoir accès à des émissions moins diversifiées et dispersées sur de nombreuses chaînes. Ils devront supporter plus de publicité. La plupart des émissions qu’ils aiment auront cessé d’exister car elles ne sont pas rentables. Les images de leur région disparaîtront des écrans, ils n’auront plus de reflets sonores ni d’accompagnement radio pendant la journée ou lors de leur déplacement en automobile.


Deux sites, deux combats, deux enjeux et au milieu les citoyens qui doivent peser le pour et le contre au gré des informations contradictoires.

Alors que les sondages effectués en fin d’année 2017 désignaient largement les partisans de No Billag en tête des votations la situation vient de basculer.

Selon la première enquête Tamedia sur les votations fédérales du 4 mars prochain, 59% des électeurs prévoient de dire «non» au texte exigeant la suppression de la redevance radio et TV, contre 40% qui envisagent de glisser un «oui» dans l’urne.

C’est ce qui s’appelle un retournement de situation. Largement derrière lors de deux sondages réalisés à la fin de l’année dernière, les opposants à l’initiative «No Billag» font désormais la course en tête.

Le groupe de médias suisse Tamedia a mené sur ses plateformes d’information le premier sondage, toutes marques confondues, relatif aux votations fédérales du 4 mars 2018. 15’197 personnes de toute la Suisse ont participé en ligne au sondage le 15 janvier. La marge d’erreur est de 1,1 point.


Vents défavorables pour l’initiative No Billag

L’initiative No Billag fait l’objet de discussions controversées depuis plusieurs semaines déjà. Selon le sondage Tamedia, les défenseurs du projet de loi sont à la traîne: 59 pour cent des votants rejettent la suppression des redevances radio et télévision; 40 pour cent y sont favorables.

Les personnes majoritairement favorables au projet de loi sont les partisans de l’UDC: selon la première vague de sondage, 73 pour cent d’entre eux sont pour. Les électeurs de tous les autres grands partis rejettent en majorité l’initiative populaire. L’exemple le plus parlant concerne les votants du PS et des Verts (82 pour cent sont contre).

On observe un fort contraste entre les différentes régions linguistiques: alors qu’en Suisse romande, seulement 35 pour cent des votants soutiennent l’initiative No Billag, en Suisse alémanique, ils sont 42 pour cent.

Majorité pour le régime financier

Jusqu’à présent, l’arrêté fédéral concernant le nouveau régime financier 2021 n’a guère été discuté publiquement. Cela se ressent aussi dans les résultats du sondage: un quart (25 pour cent) des personnes interrogées n’a pas donné d’informations concernant ses intentions de vote. Cependant, le «oui» semble déjà l’emporter: à l’heure actuelle, 54 pour cent sont favorables tandis que 21 pour cent ont tendance à s’y opposer.

Sondages sur les votations détaillés de Tamedia

Les sondages Tamedia sur les votations sont réalisés en collaboration avec LeeWas GmbH, la société des politologues Lucas Leemann et Fabio Wasserfallen. Ceux-ci pondèrent les résultats des sondages en fonction de variables démographiques, géographiques et politiques, de manière à ce que l’échantillon corresponde à la structure de l’électorat. Les résultats font l’objet d’une évaluation immédiate, afin que les quotidiens et les plateformes de news de Tamedia puissent rapidement en rendre compte en s’étayant sur des bases précises.

Médias Tamedia participants

Suisse romande: 20 minutes, 24 heures, Tribune de Genève et Le Matin/Le Matin Dimanche

Suisse alémanique: 20 Minuten, BZ Berner Zeitung, Der Bund, Tages-Anzeiger, SonntagsZeitung et ZRZ Zürcher Regionalzeitungen

Tessin: 20 minuti

Source: nobillag.ch/non-nobillag.ch/Tamedia

Un médicament contre la cécité sera vendu 822’000 francs

Un traitement pour lutter contre la cécité sera l’un des plus chers au monde, puisqu’il sera mis sur le marché pour l’équivalent de 822’000 francs.

Le Luxturna, un médicament contre la dégénérescence héréditaire de la rétine pouvant évoluer vers la cécité totale, est administré en dose unique, a précisé son fabricant, la société de biotechnologies Spark Therapeutics, basée à Philadelphie.

Dans le détail, il va coûter 425’000 dollars par oeil, soit 850’000 dollars (pour l’équivalent de 822’000 francs) mais le prix final reste en dessous d’un million de dollars envisagé initialement lorsqu’il avait reçu l’autorisation de l’agence américaine du médicament (FDA) mi-décembre.

En plein débat sur le coût des médicaments

Cette annonce intervient en plein débat sur la cherté des médicaments aux Etats-Unis, notamment les prix des traitements dits innovants, et ne devrait pas manquer de susciter des polémiques.

Devançant les critiques, Spark a promis de rembourser les malades si le traitement n’était pas efficace et envisage également de demander aux autorités sanitaires d’autoriser un paiement par étapes.

Novartis

La biotech s’inspire ainsi d’une démarche adoptée récemment par le laboratoire bâlois Novartis lors du début de la commercialisation de Kymriah, censé traiter une forme très agressive de leucémie chez des enfants et de jeunes adultes. Novartis s’est engagé à rendre l’argent aux assureurs et malades en cas d’inefficacité de ce traitement, vendu 475’000 dollars.

Le Luxturna est considéré comme le premier médicament américain issu de la thérapie génique, qui consiste à corriger une anomalie génétique en réparant le gène défectueux. Environ 1000 cas de personnes souffrant de la dégénérescence héréditaire de la rétine sont recensées aux États-Unis et de 10 à 20 nouveaux cas sont attendus par an dans les prochaines années.

Un million pour le plus cher

Outre Luxturna, d’autres médicaments avoisinent le million de dollars actuellement même s’ils nécessitent souvent plusieurs doses. C’est le cas du Spinraza (Nusinersen en Europe), développé par Biogen et Ionis Pharmaceuticals contre l’atrophie musculaire, et du Soliris, fabriqué par Alexion Pharmaceuticals pour traiter une maladie rare des reins. Ils coûtent tous les deux environ 750’000 dollars.

La palme du médicament le plus cher au monde revient toutefois à Glybera, premier médicament génique vendu un million de dollars par le groupe néerlandais UniQure.

Source ATS

Information du secrétariat général – FSA Berne

Mesdames, Messieurs,

Lors de sa séance de décembre 2017, le comité fédératif a traité la question des centres de formation et de rencontre CFR de Lausanne, Berne, Lucerne, St-Gall et Zurich et celle du service de consultation de Zurich.

Pour rappel, la situation financière dans laquelle se trouve la FSA l’a obligée à réévaluer tous les CFR ainsi que le service de consultation de Zurich. Dans un premier temps, leur fermeture a été envisagée. En juin 2017, les délégués de la FSA ont chargé un groupe de travail de trouver des possibilités réalistes de maintenir ces institutions et services. Les sections notamment ont émis le souhait de voir ces prestations en faveur de leurs membres être maintenues dans leurs régions. Des solutions concrètes ont été trouvées, et le comité fédératif les a approuvées. En d’autres termes,

  • Les CFR en Suisse alémanique sont maintenus.
  • Le CFR Lausanne est maintenu. Il sera intégré à un centre de prestations pour la Suisse romande.
  • Le service de consultation de Zurich est maintenu. Le secrétaire général, le responsable du département Consultation et réadaptation, la section Zurich-Schaffhouse et les partenaires dans la région zurichoise vont rechercher ensemble des solutions avantageuses et porteuses d’avenir pour ce service de consultation.

Les responsables de toutes les institutions concernées présenteront chaque année les chiffres réalisés en matière d’exploitation.

Meilleures salutations

Kannarath Meystre
Secrétaire général
Téléphone 031 390 88 03 | Mobile 079 212 35 37
kannarath.meystre@sbv-fsa.ch

Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA
Secrétariat général
Könizstrasse 23, Case postale, 3001 Berne
sbv-fsa.ch | facebook

Speed meeting de Genève-bénévolat

Grâce au succès des années précédentes, le Speed meeting du bénévolat est devenu le rendez-vous annuel autour du bénévolat à Genève :

– Une réunion unique et conviviale pour échanger des informations au sujet du bénévolat

– La participation de plus de 60 organisations proposant des activités bénévoles dans tous les domaines

– Des rencontres de 7 minutes autour d’une table où les organisations présentent aux participants leurs activités de bénévolat

– Des échanges qui peuvent être la première étape d’une future et enrichissante collaboration

Le jeudi 30 novembre 2017, la section genevoise de la FSA était présente à cet évènement, à la salle des Fêtes de Carouge, en vue de recruter de nouveaux bénévoles !

« Nous remarquons un grand intérêt envers notre fédération ce qui nous ravit. »

Communiqué de presse – Hôtel-restaurant Solsana, Saanen

Berne, le 20 décembre 2017 – La Fédération suisse des aveugles et malvoyants (FSA) a vendu l’Hôtel Solsana SA, Saanen, aux entreprises locales Bach Immobilien SA, Gstaad, et Matti Immobilien SA, Saanen.

Le changement de propriétaire sera effectif le 1er avril 2019. Les deux parties ont convenu de ne pas communiquer le montant de la transaction. Les partenaires contractuels ont trouvé un accord pour que l’exploitation actuelle répondant aux besoins particuliers des personnes malvoyantes soit pour l’instant maintenue. À partir de la saison d’été 2018, l’établissement deviendra un hôtel garni avant d’entamer une phase intensive d’assainissement et de rénovation.

L’hôtel rouvrira ensuite ses portes.

Les délégués de la FSA avaient décidé en juin 2017 de cesser l’exploitation de l’hôtel et restaurant Solsana et d’aliéner Hotel Solsana SA, conformément à la stratégie de recentrage et de redimensionnement des prestations-clés de la fédération. Les exigences en matière de gestion et d’exploitation d’un hôtel-restaurant ont en effet considérablement augmenté au cours des 40 dernières années, et le comportement et les attentes des vacanciers ont également évolué. Les nuitées des membres de la FSA avaient diminué et se faisaient de plus en plus rares.

Pour de plus amples informations:
Kannarath Meystre, FSA, 031 390 88 00
Marcel Bach, Bach Immobilien SA, Gstaad, 033 748 44 83

Communication de la défense des intérêts de la FSA

Pour votre information, voici les thèmes actuels abordés par la défense des intérêts de la FSA.

Filiales de la Poste suisse: service des clientes et clients ayant un handicap visuel

La Défense des intérêts a élaboré, en collaboration avec la Poste suisse, une règle de principe pour le service de la clientèle handicapée de la vue aux guichets postaux. Cette règle de principe s’adresse au personnel de la Poste.
«Le personnel des filiales de la Poste est sensibilisé aux situations impliquant des clientes ou clients atteints d’une déficience visuelle importante et est en mesure de les aider de manière compétente. Dans les grandes filiales, des collaboratrices et collaborateurs sont généralement présents dans la zone de vente pour assurer un accompagnement direct et attentif. Les personnes souffrant d’une déficience visuelle ne doivent pas faire la queue. Dans les filiales utilisant un système de tickets, elles n’ont pas besoin de ticket et peuvent se rendre directement à un guichet ouvert.»

Formulaires de l’UBS: contrastes inadéquats

Sur les nouveaux formulaires pour ordres de payements de l’UBS, est utilisé un contraste inadéquat pour les personnes avec un handicap visuel très prononcé, car il est trop faible. La Défense des intérêts a intervenu et cherche une solution adéquate par un contraste amélioré, en étroite collaboration avec les spécialistes du domaine à l’UBS ainsi que nos experts en low-vision. Nous informerons à ce sujet.

Accessibilité des Bancomats

Les personnes aveugles et malvoyantes pourront bientôt profiter d’un réseau national de Bancomats avec synthèse vocale unifiée. Actuellement, un projet pilote est mené avec un certain nombre de distributeurs de billets de banque. Dans le courant de décembre, la Défense des intérêts va publier une vidéo instructive et commentée, dans laquelle l’utilisation d’un Bancomat avec une synthèse vocale est expliquée.

Intégration professionnelle

La brochure de la FSA «Réussir la recherche d’emploi avec un handicap visuel», le cours de la FSA «Réussir la recherche d’emploi» et notre «Job coaching» individuel ont pour objectif de faciliter aux personnes aveugles et malvoyantes l’accès au marché primaire de l’emploi. La FSA entretient une étroite collaboration avec l’Union syndicale suisse et «Compasso» (portail d’information pour les employeurs avec une focalisation sur la détection et l’intervention précoces ainsi que sur la réintégration professionnelle, en établissant un lien entre les entreprises, les personnes concernées, l’AI, la Suva, les caisses de pension et les assureurs privés). Les buts sont la sensibilisation des preneurs d’emplois et des employeurs ainsi que la communication entre les uns et les autres.

Sécurité routière

Véhicules silencieux (électriques), automobiles sans conductrices ou conducteurs, robots de distribution de paquets: les nouveaux développements de la mobilité ont également un potentiel de danger pour les piétons aveugles et malvoyants. Par surcroît, comme c’est le cas en ville de Genève, les vélomoteurs ont désormais le droit d’être parqués sur le trottoir, la zone où nous étions jusqu’ici en sécurité. La FSA observe la situation avec grande inquiétude.
Depuis peu, des rencontres régulières ont lieu avec les personnes responsables de l’Office fédéral des routes (OFROU). La FSA a intervenu auprès des responsables des projets pilotes et prépare actuellement une demande de financement pour une campagne d’Information avec l’aide du Bureau suisse de prévention des accidents (bpa). Notre collaborateur, Joël Favre, est membre de la Commission administrative du Fonds suisse pour la sécurité routière et il peut ainsi y transmettre au mieux nos souhaits, besoins et exigences.

TP – Critères pour les moyens de transports publics

Afin que les besoins et exigences des personnes aveugles et malvoyantes envers les véhicules des transports publics (transports ferroviaires, routiers, à câble, etc.) soient clairs et sans équivoque pour la sensibilisation et pour notre expertise, un catalogue de critères est en cours d’élaboration. La Défense des intérêts de la FSA, en étroite collaboration avec les sections, travaille à cette réalisation.

FSA en région: la Défense des intérêts de nos sections

Avec la possibilité donnée à nos sections d’employer un soutien professionnel, la présence de la FSA est renforcée sur place. Des personnes travaillent déjà à temps fixe pour la défense des intérêts dans les sections de Zurich-Schaffhouse, Berne, de l’Oberland bernois, de Biel/Bienne-Jura bernois et des Grisons; bientôt, d’autres vont suivre.

Lien vers le site officiel de la défense des intérêts de la FSA